'Les Nouveaux Gouverneurs' {Création}

–Juin 2019, Narration–
La place à laquelle nous sommes pour cette histoire est celle, qui d’office est certaine. Celle de ne plus à avoir à chercher la place que nous avons à tenir, ou avec laquelle nous avons besoin de négocier avec le monde. Un temps où cela n’occupe plus l’attention, parce que là, nous sommes face à…

…un spectacle (autrement dit, un divertissement), un truc construit pour nous. Un temps où notre place est remplacée par ce que le monde nous offre.

Le monde que nous attendons arrive alors comme comme un UN, comme naturellement indivisible, comme si tout ce qui se suit se suit, sans détermination, comme si “suivre” n’existait même pas, comme si “tout roule”, comme si le calme était bien la saveur primaire d’un monde.

Sauf Gégé, première pustule du monde, ou premier représentant de la cause de rien, qui lui est celui qui sait qu’il vient face à nous, accompagné d’un monde qui suit, pour ce qu’il a à nous dire, lui, tout seul.

Alors, Gégé s’arrête pour nous offrir la première “pause du monde”, et quand il s’arrête, le monde, ce suiveur innocent, s’arrête. Puis Gégé, comme armé par l’honneur d’être à cette place de présentateur, se lance, s’avance, pour nous dire ce qu’il a à nous dire, mais voici le premier échec : le monde le suit. Alors que là, il n’y a pas à y avoir le monde, là c’est le moment de celui qui s’est nommé en être le représentant, c’est le moment de Gégé. Il n’a à y avoir que lui parce ce n’est que Gégé qui peut nous dire ce qu’il a nous dire, et parce que c’est lui le présentateur.

Alors Gégé recule, pour replacer là où le monde “doit se tenir”, lui qui s’est inventé qu’il avait une place à avoir, et le monde recule, le suit, dans l’acceptation de l’harmonie.

Gégé s’arrête, pour offrir la première “pause du monde” (une seconde fois) dans le but de reprendre le bon déroulé du spectacle. Le monde, toujours fidèle au monde, s’arrête ; Gégé redémarre et s’avance donc de nouveau porté par le même entrain, bien qu’un peu déjà grignoté, mais le fidèle monde du monde redémarre aussi. Gégé, pris par l’angoisse de ne pas pouvoir être ce qu’il veut être, commence alors à rigoler nerveusement comme pour nous indiquer comment nous, public, nous avons à trouver ça comique, bien que nous pouvons voir comment il se force à rigoler, alors le monde, toujours aussi peu autonome suit ce mouvement du rire de gégé et rigole.

Là Gégé laisse échapper un soupçon, trop voyant, de colère qu’il rattrape par un rire qu’il nous offre - lui, il peut - mais plus nerveux que le précédent. Auquel le monde, toujours aussi vide de substance critique, suit ce même rire grossi. Le monde rit grossièrement aussi, sans chercher à nous offrir quoi que ce soit.

Depuis que ce monde est monde nous ne l’avons toujours vu suivre ce qui se présente, telle l’innocence en somme : sans un espace de réponse parce que sans question.

Mais à cette innocence, Gégé fini de dégoupiller, en pourrissant la gueule du monde. Pour que le monde comprenne bien comment c’est à Gégé de faire le truc, tout seul, Et que le monde, lui, n’a à faire rien et surtout pas à interférer.

C’est à ce moment que le monde se divise et se voit divisé, et cherche ce qui est différent, et toutes surfaces est profondément différentes de toutes les autres, les parties du monde nous offrent alors le “premier étonnement du monde”.

Et, tout en se débrouillant avec ce reste de colère, tenant fermement un faux large sourire, Gégé s’adresse à Nous :

“Mesdames, Mesmoiselle, Messieurs,

On nous a demandé, de faire un, un spectacle, Un spectacle pour, pour vous, là. oui, vous, là! pour vous la mettre… pour vous permettre, de déméler, de comprendre, de saisir… qui? Qui? Est… Le Patron ici!… Et sans plus… Attendre… … Je vous demande d’applaudir. En silence. D’applaudir, shut.

d’applaudir en silence donc, ahahah!! Le numbeeeer one, Le number one, Le number onnnnee : La p’tite princesse!!”

À ce moment là, presque tous les éclats du monde ayant bien compris qu’il fallait écouter celui qui parle, Gégé, observe à l’intérieur d’eux pour savoir si il ne serait pas la petite princesse.

Quatre espace se dessine :

• Maurice, un des fragment du monde, se dit que c’est peut être lui, mais n’est pas sûr,

• Irène s’approche directement, voir tendue, vers un de nous qui semble le plus ressembler à une petite princesse, et pointe du doigt ce un-de-nous. et regarde Gégé,

• Le reste du monde, le reste,

• Nadine, elle n’a rien écouté du tout.

Maurice alors comprend que ce n’est pas lui, et part, triste. seul.

Nadine elle, qui n’écoutais rien, fini par entendre qu’elle est toute seule juste après une violente sortie d’apnée. Elle a un truc à faire. Nous sommes là pour entendre ce qu’elle a à nous dire. Et elle le voit. Alors la panique effleure ses sens, et nous le voyons. Et la maladresse arrive, et se structure. Sur tout ce qu’elle va raconter, elle aura comme un doute sur ce qui sort de sa bouche.

“Merci, je voulais dire “merci”, Alors je dis “merci”, merci. Je dis “merci”.

Je dis “merci”… Je veux dire “merci” alors… Si je veux? Je dis. Merci.

À tout le monde. À tout le monde. À tout le monde.

Puis…

Ça va tout le monde? Je voulais dire “Ça va tout le monde?” Alors je dis “Ça va tout le monde?” Ça va tout le monde? Je dis “Ça va tout le monde?”

Je dis “Ça va tout le monde?” Je veux dire “Ça va tout le monde?” alors. Si je veux aussi? Je dis. Ça va tout le monde?

À tout le monde. À tout le monde. À tout le monde.

Puis…

Ça va le monde? Je voulais dire dire “Ca va le monde?” Alors je dis “Ça va le monde?” Ça va le monde? Je dis “Ça va le monde?” Ça va le monde?

Je dis “Ça va le monde?” Je veux dire “Ça va le monde?” alors. Si je veux aussi? Je dis. Ça va le monde?

de tout le monde? de tout le monde? de tout le monde?

Puis…

Et surtout, moi, ça va? Je voulais dire “Moi, ça va?” Alors je dis “Moi, ça va?” Moi, ça va?

je dis, “moi, ça va?”

je dis “Moi, ça va?”… Je veux dire “moi, ça va?” alors… Si je veux? je dis. Moi, ça va?

Et si je dis moi que moi ça va, Si je dis que moi ça va. Si moi, ça va. toi aussi? toi aussi, ça va? Toi, ça va? Toi ça va?”

A ce moment là, les fragments du monde, s’avancent et se reforment autour de Nadine autant inquiets qu’elle. sur la tristesse que le monde, comme réunifié, perçoit.

Mais cela ne dure pas. Car les fragments se décroche pour s’accrocher à un de nous. pour nous poser la question aussi. Autre que le spectacle triste.

ALors Gégé armé de son rire de merde, ne sais pas ce qui doit se passer.

Alors un bureau s’installe. Des papiers, et des stylos. Une chaise. Et tout tourne autour de Corinne, il se fait malmener par les autres, des gestes violent pour qu’il place son corps bien comme le reste du monde veut qu’il place son corps.

pour qu’il finisse par se retrouver face à son bureau. son bureau à lui. Là, Maurice vient lentement vers Corinne. L’air vexé de ne pas être non plus celui qui est au bureau.

Lorsque Corinne comprend ce qui lui arrive. Une fierté lente monte de ces chevilles. Lorsque cette fierté atteint les tempes, nous acceptons que Corinne soit en train de se rouler d’extase sur le bureau. Cela le conduira jusqu’à debout sur le bureau, de sa complète fierté, et il pourra être enfin en place pour saluer la prouesse que nous sommes censés avoir vus. Le rire de Gégé qui ne s’est pas arrêté se transforme maintenant en moins drôle.

Lorsque que Miel s’offre au centre du plateau, pendant que Corinne ne sait pas comment descendre du bureau, une nuée de fragment pullulent autour de Miel pour l’embrasser, ou lui tapoter l’épaule, puis, lui accrocher des trucs dessus, il finira comme un chevalier dans une armure, bien trop lourde pour Miel - Corinne chute du bureau - Miel lance l’assaut, et s’écrase en avant. Gégé est plus en train de pleurer que de rigoler.

Ce qui reste du monde s’avance comme des guerriers et doivent faire une roulade. Les roulades se passent, mais la quantité de craintes et d’inquiétudes, ou la simple non pratique, pour réaliser tant bien que mal ce mouvement, ont raison de tous. Sauf Ranold en a réussi une parfaite sans savoir pourquoi. Et se relève en suivant, dans un même mouvement sans savoir comment il a fait. Il est droit. Mais il n’est pas à sa place, tout seul debout. Avec juste Gégé qui pleure comme témoin d’un champs de bataille. Ranold sait qu’il doit se mettre au sol. Il le fait mais sans le vouloir du tout, pourquoi : parce que lui il a réussi sa roulade.

Rien sauf les larmes.

Irène et Nadine se redresse.

- On t’avais dit de mettre de la crème

- Il brûle.

- Beh oui, on lui avait dit de mettre de la crème aussi.

- Il brûle.

- Ah beh le soleil est fort aussi.

- Ah oui… Il brûle.

- Ça lui fera les pieds un peu.

- Il cloque là. il cloque.

- Oh mais tu sais pas comme il veut pas écouter. On t’avais dit de mettre de la crème!

- Il y a des flammes quand même.

- Ça, c’est pas des flammes, c’est qu’il trouve toujours comment faire le malin.

- Je sais pas… Peut être, dis lui d’aller dans l’eau…

- Ah!! On peut jamais être tranquille. Jamais! Va dans l’eau!! Va dans l’eau!! que tu es idiots mon fils… “elle est où?” Là! Va dans l’eau.

- Eh beh…

- Faut bien, bien les mater si on veut que le monde roule.

- Ah oui, avec des bons coups, on arrive à tout!

- Faut pas avoir peur de bien s’équiper aussi.

- Ah oui! plus armé plus en paix! (sors une arme blanche)

- Qu’il se fasse une place, quoi… Dans ce monde de Co…”

Irène et Nadine se fige, comme surpris dans une bêtise collective, comme si d’un coup, elle avait le regard du monde sur elle, comme si ce monde n’avait pas bougé durant toute la violence et la bêtise de cette scène, comme si le monde acceptait cette tragédie. Le rire de Gégé est heureux d’avoir pu montrer autant de joie dans cette dernière scène. Et tous les autres aussi, sont heureux avec Gégé. Rire Générale.

Seul Ranold n’arrive pas à aller jusqu’au rire. Et se sent gêné. Et petit à petit nos regards se tournent vers lui. Lui qui n’avait rien demandé. Et ne peut pas faire autrement que de se justifier :

“Non mais c’est parce que c’était pas drôle”

Voilà la seule phrase qui sortie de sa bouche avant que le reste du monde ré-explose de rire.

tout le monde s’éloigne en rigolant.

Et Ranold boude. et part.

Moment de vide.

C’est le moment de Maurice. enfin c’est le moment que prend Maurice pour que ça soit le sien.

“C’est moi le Chef. Ou le président, c’est moi. Parce que je suis la plus belle, par exemple. Si tu regarde bien, tu peux te rendre compte que je suis le papa, par exemple. C’est moi qui commande, maintenant. Si je te dis de ne pas dormir, tu dors pas, par exemple. Comme le chef, pareil. Si tu dors quand même : rêve de moi!! C’est comme quand je te tapote l’épaule, mais tout le temps. Tes yeux et tes oreilles vers ici. Le chef! C’est moi qui est tout les sous! oui! oui!! Regarde moi alors! M’oublie pas!! M’oublie pas. De toute façon, tu peux pas… Tu peux pas!! Si tu m’oublies, j’me tue. J’me tue…”

Pendant que nous oublions Maurice parce que Corinne, ayant bien compris ce que dit et répète Maurice, commence à nous faire des signes, tout en scrutant au maximum ce que va faire Maurice, Mais Corinne, naturellement, est celui qui n’oublie pas Maurice. Donc Corinne fait tout pour ne pas être vu attentif à Maurice.

Mais, petit à petit, Maurice s’oublie et se tourne vers Corinne. Corinne comprends pas le calme que Maurice offre dans les yeux de Corinne. Corinne comprend encore un peu moins cette sensation de douceur qui émane de Maurice. Le corps de Maurice offre des goûts de retrouvailles, d’une place corporelle acceptable face au regard de Corinne. Corinne commence à comprendre. Il est à la fois flatté, et coincé, et flatté. Dans un élan de douce fierté, de toute sa ligne verticale, un tout petit pas raide se déplace dans la direction de Maurice. Maurice, lui, à ce mouvement de Corinne, lâche un tendre gémissement appelant l’autre à s’approcher de nouveau. L’autre, là, étant toujours Corinne, Nous offre un deuxième souffle de fierté, plus reconnu, plus comme un vrai cadeau. Puis fait un deuxième pas. Sa raideur est augmenté par son excitation. Maurice là, arrive à un point où les dernières résistances lâche, il s’abandonne, il s’oublie lui. Corinne nous offre alors la réponse logique : il va y mettre le paquet.

Quand Jean Rtard arrive comme public très intéressé pour voir la suite. Il ne veut surtout pas déranger. Ni nous, ni les amoureux. Tout en s’approchant pas à pas, les amants n’ont pas encore vu Jean Rtard. De toute façon Jean Rtard n’est pas là pour déranger personne, ni nous, ni les amoureux qui ne font toujours pas attention à lui. De toute façon, il nous le montre, il est pas là pour déranger de toute manière, alors ils sait, il ne dérange pas.

Changement de souffle pour nos deux fougueux.

Ils se blottissent fermement l’un contre l’autre, Alors que Corinne laisse échapper un son rauque de sa voix suave pendant que Maurice se fait saisir par une décharge électrique le faisant pousser un très court gémissement. Lui coupant le souffle. Lui arquant le corps.

Jean Rtard est tout près d’eux.

Maurice est totalement immobile, gainé, dans cette position pendant que Corinne continue de rouspurer de tout son saoul, en boucle frénétique fermée.

Nous voyons Jean Rtard être saisi par l’intensité de cette scène. Sans vouloir lâcher des yeux les deux transis, Il recule pour s’installer au bureau, pour être bien confortable pour la suite du porno, nous tranquillisant toujours sur le fait qu’on peut vraiment faire comme s’il n’était pas là, et il le dit :

“Je ne suis pas là pour déranger.”

Nadine, fière d’elle, lui apporte des cacahuètes.

Jean Rtard, machinalement, plonge la main dans le bol de cacahuètes et la remonte automatiquement jusqu’à sa bouche. Lorsque l’effet du premier écrasement de mâchoire, faisant exploser la saveur précise de la cacahuète salé dans la bouche, touche la conscience de Jean Rtard, il ne peut que s’évanouir dans l’oubli et l’amour de manger des cacahuètes.

Nous entendons toujours le rouspurage de Corinne et l’immobilité de Maurice tient.

Ranold vient et mange des cacahuètes, nous regarde. Irène fonce, bouscule Jean Rtard qui ne le sent pas, absorbé par la cacahuète qui suivra, Et elle prend le temps de manger une cacahuète le plus délicatement possible. Miel vient aussi, il ne veut pas manquer de manger des cacahuètes. il tente de se faire une place. Gégé ramasse par terre les cacahuètes qu’il mange. Nadine arrive avec un sac, qu’elle renverse sur le bureau.

Là Corinne, perd son souffle, et il est obligé de décrocher parce qu’il hyper-ventile. Au même instant il lâche un peu sa prise, Maurice, qui direct commence en partir en arrière. Corinne, le rattrappe de justesse, et doit passer derrière lui pour le maintenir, Le corps figé de Maurice roule sur le côté, Corinne doit encore faire un exploit pour faire que Maurice ne chute pas. Maurice, raide, continue de rouler toujours dans de mauvaises direction obligeant Corinne à remanier sa position.

Corinne est seul et panique.

Gégé, d’un coup, s’en va, tout sourire, et revient avec des grandes bouteilles d’un truc qu’on aimerait bien boire. Miel va chercher des gobelets. Irène fait des gobelets de cacahuètes. Nadine nous en apporte avec toute sa fierté.

Des verres se servent dans une frénésie joyeuse et les gobelets passe de main en main.

Corinne arrive à poser délicatement le corps statufié de Maurice. Et prend du recul pour savoir ce qu’il peut bien faire. Ranold lui met un verre dans la main. Corinne le remercie, boit, et lui rend le gobelet.Corinne se lançant pour faire quelque chose de Maurice, se rappelle du goût de cette boisson, et se retourne pour finalement aller boire des coups avec les autres, laissant à l’abandon Maurice dans sa solitude éternelle.

Tout le monde boit et mange.

Dans le monde face à nous, se profile petit à petit, un voile sur les visages de tout le monde, la bouche pourtant rempli de cacahuètes et de “champagne”. Il commence à se faire sentir un manque…

Tout le monde se tourne vers un souvenir d’oubli dans le fond de leur verre. La joie devrait être là. et personne, à part nous, sait pourquoi il y a toute cette peine montante. Il leur manque un être cher. Pour nous autres, c’est Maurice qu’il manque, pour le monde, c’est le monde…

Miel se tourne pour voir le monde du monde, et voit Maurice. Le monde suivant le monde se tourne et voit Maurice, aussi. lui, figé dans l’éternité. lui, l’absent. lui, l’échoué du monde. Alors l’erreur s’entend.

chaque unité du monde prend son gobelet et le porte à sa poitrine. Et se place en file indienne pour passer devant le cadavre. donner ses dernières pensées, ses dernières cacahuètes, et ses dernières gorgées. Ses dernières larmes ou ses derniers raclement de gorge dû aux cacahuètes. Le plus discrètement possible, mais visible pour nous autres, la main de Maurice se déplace pour attraper quelques cacahuètes et les faire glisser vers sa bouche. Et la petite princesse finit toujours par se faire servir. encore faut-il qu’elle crève.

Pour n’être plus que : Clown.

Tel que le monde nous est offert depuis le début.

Empli de joie et de beauté.

Rendu aux gestes du coeur l’autre.

Le gestes de l’autre, se retourne comme un visage uni, vers nous autres, rendant ce même sourire, voilà l’objectif du geste d’un clown.

NOIR.

LUMIÈRE. BASSE.

- Bonjour je cherche l’Autre, on m’a dit que c’était lui le vrai patron, en vrai, c’est vous?

- Ah non, là c’est moi. C’est vous!

- Ah beh non là c’est moi…

Regard vers nous. et fin.